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Projets internationaux

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Naissance de Lato Sensu : l'histoire d’une aventure humaine 

            Lato Sensu a été crée en 1993 pendant la guerre civile en Bosnie Centrale. Un élève de l’INSA s'est rendu en Bosnie Herzégovine, et a aidé pendant deux semaines l’association humanitaire française Marija Majka Mira, à la distribution de produits de première nécessité aux réfugiés qui affluaient en masse

            A son retour en France, cet étudiant fonde l’association loi 1901 LATO SENSU, recueillant l’adhésion enthousiaste de la Direction de l’INSA et de ses élèves. Depuis ses premiers pas dans l’aide humanitaire, LATO SENSU a toujours cherché à diversifier ses actions, s’investissant à proximité, autant que vers des horizons lointains.

Projets internationaux des années antérieures

La Bosnie (juillet 1994-avril 1999)

L’aide d’urgence en Bosnie : Juillet 94 - Septembre 96

A ce jour, sept convois d’aide d’urgence et deux de reconstruction, ont été acheminés par l’association relayée sur place par Marija Majka Mira. Cinquante tonnes constituées de dons en nature des entreprises ou d’achats à très bas prix atteignirent ainsi la Bosnie entre février 1995 et septembre 1996.

La réhabilitation du village Bosniaque de Diknitchi : 1995-1999

Par la suite, lorsque la guerre s’est calmée, l’aide d’urgence s’est avérée moins indispensable. C’est alors que de LATO SENSU a tourné ses efforts vers une aide à long terme, et notamment vers la reconstruction qui était indispensable pour permettre aux personnes de retrouver leur indépendance et leur autonomie.

L’année 1996 a ainsi vu l’action de LATO SENSU se porter sur un petit village de montagne, Diknitchi, enclave croate en milieu musulman en marge des grands programmes de reconstruction. Plus de vingt étudiants de notre association se sont rendus à Diknitchi afin de réhabiliter le village, notamment par un travail de gros œuvre au niveau des habitations (charpente, tuiles, murs écroulés,...) et de l’environnement (déblaiement, nivellement du sol et fauchage des champs pour permettre de stocker avant l’hiver le foin nécessaire à la nourriture des bêtes). Nous avons aussi contribué à l’achat de bétail pour le village.

En Septembre 1998, nous avons formé des cheptels de brebis pour les habitants de Diknitchi : c’est en effet le meilleur moyen de rendre les habitants de ce village autonome. Nous avons pu financer la formation de plusieurs troupeaux d’une vingtaine de brebis chacun.

 

Le TOGO (fin 1997-avril 1999)

C'est en avril 1999 que s'est achevé le projet Informatique Pour Tous, projet humanitaire mené pendant deux ans, qui a eu pour but d'envoyer du matériel scolaire et informatique afin d'équiper des collèges et des lycées du Togo ainsi que l'ENSI, la seule école d'ingénieurs du pays.

Nous avons collecté une vingtaine d'ordinateurs, des imprimantes ainsi que 8000 manuels scolaires destinés aux collèges. Lato Sensu a également acheté des fournitures scolaires et des consommables informatiques (cartouches d'imprimantes, papier,...) pour compléter le convoi.

 

Le collège Pierre Kula de Diébougou, Burkina Faso

Le Burkina Faso fait partie des dix pays les plus pauvres du monde. L'accès aux études supérieures y est souvent difficile, et beaucoup de Burkinabés s'expatrient pour pouvoir poursuivre leurs études. Le manque de matériel est à l'origine de ces difficultés, et l'installation d'un centre informatique au sein d'une école peut permettre aux élèves de se former sur place. L'équipement progressif des écoles burkinabées peut de même freiner le phénomène de fuite des cerveaux et permettre aux jeunes Burkinabés de contribuer au développement de leur pays. 

Le projet était d’ouvrir une salle d’informatique dans un collège de brousse (collège Pierre Kuala de Diébougou) . Pratiquement, il s’agissait d’équiper une salle d’informatique d’une quinzaine d’ordinateurs de type Pentium et d’apporter d’autres fournitures indispensables à un collège. Une délégation de 8 membres s’est également rendue sur place en août 2000 pour former les professeurs du collège à l’utilisation du matériel.

 

Les projets 2000/2001

Transport du matériel

            Lors du premier convoi pour Diébougou, nous n’avions pas pu envoyer la totalité du matériel. Un deuxième convoi est parti en janvier 2001. Il était composé notamment du reste des postes et des imprimantes, de fournitures scolaires, de matériel pour le Centre d’Initiation Technique et Artisanale (CITA) et de complément de consommables.

 

Equipement du C.I.T.A.

Le Centre d'Initiation Technique et Artisanal de Diébougou représente la partie technique du collège. Ce centre forme une quarantaine d'élèves  dans quatre spécialités : électricité-soudure, mécanique, menuiserie et maçonnerie. Le centre dispose de peu de moyens et les professeurs ont établi une liste du matériel dont ils ont besoin. Nous avons récemment pu collecter une partie de ce matériel. Nous avons pu récupérer une partie de ce matériel, notamment du matériel électrique ; nous avons du acheter le reste du matériel. Un convoi partira prochainement pour acheminer ces équipements.

 

Aide à l'accueil d'orphelins dans une ferme-école à Diébougou

Lors de notre séjour à Diébougou, nous avons rencontré un couple de Français, agriculteurs, qui habitent Diébougou depuis quelques années. Ils habitent à proximité du collège et ont mis en place le projet Ferme Ecole Enfant Espoir. Ce projet consiste à installer une structure fonctionnant sous la forme d’une ferme-école, c’est-à-dire qui soit un lieu d’accueil et d’apprentissage pour une dizaine d’orphelins, garçons et filles, de familles démunies.

L’objectif principal est d’offrir à ces jeunes la possibilité soit de se scolariser, soit de suivre une formation dans les domaines de la broderie, couture, cuisine, nutrition pour les filles et soudure, mécanique, maçonnerie ou menuiserie pour les garçons. Ces formations seront dispensées soit par des bénévoles, soit par des structures de formations compétentes telles que le C.I.T.A (collège Pierre Kula).

Le projet comporte plusieurs points, comme la construction d'un réfectoire, d'un atelier pour bricoler et entreposer le matériel, d'un magasin pour stocker les récoltes, d'un poulailler, de l'installation d'une pompe à eau, etc.

Nous avons choisi de participer à la construction des dortoirs qui pourront accueillir une dizaine d'orphelins. Pour cela, nous les avons aidés à hauteur de 40000 francs.

 

Les projets 2001-2002

Projet d’envoi de materiel technique au  collège de Diébougou  -  fin

L’année dernière , nous avons pu réunir du matériel pour la partie technique du collège de Diebougou. Pour le transport de ce convoi, nous espérons pouvoir bénéficier comme pour l’envoi précédent de prix intéressants avec la COURLY.

 Suivi du fonctionnement de la ferme orphelinat

La ferme orphelinat que nous avions aidée à créer, l’année passée va accueillir des enfants avec lesquels nous aimerions garder contact. Il en va de même des créateurs de cette ferme que nous avions connus au Burkina-faso.

 

Projet en Equateur avec Médecins du monde et l’ASACANE de l’école 3A 

Cette année nous voulons démarrer une coopération avec Médecins du monde, c’est pour ce projet que nous sollicitons une subvention de 10000 f auprès du CVA.

Cette association mène depuis plus de 3 ans un programme de santé et de développement dans une des régions indiennes les plus pauvres d’Equateur : la paroisse de Tarqui. Pour pérenniser son action et financer son programme de soin dans le futur MDM a lancé des projets destinés a être réalisés par des associations étudiantes.

Lun de ces projets a été pris en charge par l'Asacane, une association humanitaire de l'école 3A : il s'agit de la création d'une fromagerie communautaire. Ce projet a reçu de nombreux prix qui ont contribué à le financer.

En effet, dans les communautés de Tarqui, chaque paysan possède deux ou trois vaches. Le lait qu'il en retire est vendu à des intermédiaires laitiers qui ne l'achètent pas à sa juste valeur. De fait, il ne consomme pas son lait, qui, sur le plan nutritionnel est essentiel.

 Lorsque le paysan transforme cette matière première en fromage, les conditions d'hygiène et les techniques utilisées ne permettent pas d'atteindre la qualité requise par le marché. Il en résulte que les petits producteurs sont dans l'incapacité de tirer la valeur ajoutée que mérite leur production laitière. Ils ne peuvent donc pas améliorer leur niveau de vie ni la qualité de leurs produits.

Pour les inciter à sortir de cette spirale de sous développement, le projet veut valoriser leur production et les responsabiliser en les associant à la fromagerie. Chaque producteur partenaire du projet bénéficiera d'une aide et d'une formation à l'amélioration de ses pâturages, aux méthodes de traite dans de bonnes conditions d'hygiène, de services de micros crédits et de la fierté de participer à la construction du devenir de sa communauté.

Dans ce cadre, Lato Sensu a été sollicitée pour travailler avec Asacane et financer la partie acheminement de l'eau courante potable à la fromagerie. Cette fromagerie traitera 600 litres de lait quotidiennement ce qui nécessite près de 6000 litres d'eau. Il faudra aussi rénover le système d'adduction d'eau à l'une des communautés.

Pour réaliser ce projet, nous voulons motiver les insaliens  à manger du riz. Nous souhaitons les informer en organisant une soirée diaporama , présentation du projet avec la présence de Médecins du Monde. Nous voulons aussi par la même occasion faire connaître l’Equateur.

 

Projet d’aide à une structure d’accueil pour enfants des rues à Salvador au Brésil : initiation à la capoeira et alphabétisation

Ce projet nous a été présenté par une nouvelle membre de Lato Sensu qui était en année d’échange au Brésil l’année dernière et qui, cette année pratique la capoeira dans un club sur Lyon.

A Salvador, une structure d’accueil d’enfants des rues est montée par des maîtres de capoeira. La capoeira est un sport qui consiste en une danse-combat jadis pratiquée par les esclaves.

L’action menée consiste à donner à ces enfants des cours de capoeira qui leur permettent de se défouler tout en les aidant à se construire une identité. Ces cours sont accompagnés d’un suivi et aussi d’une alphabétisation.

Pour faire fonctionner cette structure, les instigateurs de ce projets ont besoin d’un ordinateur, de fournitures scolaires, d’équipements de capoeira.

Lato et le club de capoeira de Lyon sont motivés pour aider cette action à prendre forme et établir un échange sur cet art.

 

Et ensuite ?

Cette année, nous projetons la rénovation d'un dispensaire au Sénégal, dans la ville de Kanel. Il s'agit du chef-lieu d'un département de l'est du pays, éloignée des grandes villes et de la mer, et donc à l'écart du tourisme.

Malgré ses 10 000 habitants et son rôle de chef-lieu, cette ville ne compte qu'un dispensaire en piteux état dans lequel travaillent un infirmier et une sage-femme : nous avons donc décidé de le rénover et d'apporter du matériel médical, mais aussi d'assurer un suivi du projet en cherchant du personnel médical apte à gérer ce lieu après notre départ, et en créant des liens entre ce dispensaire et d'autres structures médicales du pays ainsi qu'avec des fournisseurs en matériel médical.